Les avantages d’un poêle à bois :
- L’usage d’un combustible économique et écologique : les bûches de bois sont le matériau le moins cher du marché, et ont un bilan carbone neutre.
- Une utilisation facile pour une chauffe rapide : les bûches chargées dans l’habitacle se consument lentement ou non c’est vous qui choisissez contrairement à un foyer ouvert.
- Un entretien obligatoire mais peu contraignant : vider le bac de cendres et nettoyer la vitre (froide) régulièrement, et le ramonage du conduit réalisé par un professionnel deux fois par an ;
- Esthétiquement, le spectacle d’une belle flambée à travers sa vitre est appréciable.
- Selon que votre modèle est en acier ou en fonte la montée en température va être rapide et l’inertie faible ou la montée en température moins rapide mais l’inertie plus forte.
Les inconvénients d’un poêle à bois :
- L’encombrement du bois : le stockage des bûches prend de l’espace
- Le degré d’humidité du bois, un bois humide à un pouvoir calorifique 2 fois inférieur à un bois sec.
- La manutention des bûches
Le fonctionnement d’un poêle à bois
Semblable au poêle à granulés, ce type de chauffage carbure aux bûches de bois, de dimensions différentes selon la taille du poêle. Sans alimentation électrique, le poêle à bois chauffe rapidement la pièce dans laquelle il est installé, et toutes celles où son conduit d’évacuation des fumées passe.
Grâce à un circuit d’air mécanique, les bûches se consument doucement dans le poêle à bois et les fumées sont évacuées en toute sécurité via un conduit. Il est important de privilégier la combustion d’un bois sec issu d’essences feuillues, comme le charme, le frêne, le noyer, le bouleau, le chêne, le hêtre…
Ces arbres aux bois plus denses se consument lentement et ont un pouvoir calorifique important.
La consommation et l’entretien d’un poêle à bois
Comme tout chauffage au bois, la consommation de ce poêle est relativement basse comparée à son rendement. Le prix des bûches de bois, au kWh, est plus faible que celui des granulés : 0.038 €/kWh.
Pour rappel, l’électricité coûte 0.1440 €/kWh et le prix du gaz est de 0.057 €/kWh. Selon les régions, le stère de bois coûte entre 50 et 90 euros. Il faut compter environ 6 à 8 stères de bois par an pour une famille de quatre personnes vivant dans une maison de plus de 100 m².
L’entretien approfondi (ramonage, contrôle de l’état des joints de la porte, nettoyage des parois et de la grille d’aération…) doit être réalisé obligatoirement par un professionnel certifié, souvent celui qui a installé le poêle à bois. Il est à effectuer deux fois par an, dont un ramonage pendant l’hiver (période où le poêle est le plus utilisé).
Des aides financières pour installer un poêle à bois
Les mesures politiques favorables aux énergies renouvelables concernent entre autre, les travaux d’isolation des logements. Pour le changement du système de chauffage de leur résidence principale, les propriétaires peuvent bénéficier d’une déduction d’impôts, d’un remboursement de frais engagés pour l’achat d’un poêle à bois par exemple.
L’Agence Nationale de l’Habitat propose aux particuliers de bénéficier d’aides financières conséquentes, selon leurs ressources et certains critères ; par exemple, l’éco-subvention ANAH peut couvrir jusqu’à 3 000 euros des frais d’achat et d’installation d’un poêle à bois.
Nos recommandations
Les types de poêles à bois sont nombreux (poêle à inertie ou poêle bouilleur par exemple) et leurs usages diffèrent selon les besoins énergétiques du logement. Il est primordial d’être conseillé par un professionnel expert pour acheter et installer le modèle approprié. Enfin, les poêles à bois certifiés Flamme Verte sont assurément éligibles au Crédit d’Impôt Transition Énergétique et autres subventions publiques.
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