Un label basé sur une juste rémunération des producteurs locaux
La démarche de la Fnab s'inscrit dans l'actualité. Afin de répondre à la crise du secteur agricole, le label certifie une juste rémunération des travailleurs du secteur. Le distributeur s'engage à sélectionner des producteurs locaux et à fixer ses prix en accord avec eux. Enfin, la firme doit verser à l'exploitant 1% des revenus issus du produit. Cette recette doit permettre à l'agriculteur d'investir et de rester compétitifs. Ainsi est favorisée la transition agricole vers des circuits courts.
La priorité de la FNAB est de maintenir un tissu de fermes diversifiées et de faciliter l'accès de tous les consommateurs à des produits biologiques et locaux. Suite à la crise sanitaire du covid-19, consommer local devient presque une norme.
En ce qui concerne la certification biologique, le distributeur doit choisir un producteur qui est déjà titulaire du label AB.
Qu'en est-il aujourd'hui ?
Le distributeur Picard a collaboré à la mise en place du cahier des charges. En février 2020, le Président de la chaine affirmait sa volonté « d’accompagner la transition agricole en mettant en avant des produits bios, paysans, équitables ». Si 70% des produits du groupe sont d'origine française, les produits bio ne représentent que 10% des articles en magasin. À travers ce label, Picard souhaite multiplier par cinq le nombre de produits biologiques dans ses rayons.
Toutefois, la mise en place d'une coopération entre exploitants et distributeurs n'est pas toujours un succès. Si, dans le Sud-Ouest, Picard est parvenu à transformer et distribuer des produits locaux, en Bretagne, la firme n'est pas encore parvenue à obtenir des prix assez bas pour être rentable.
Cahier des charges de ce nouveau label
Réagissez : Que pensez-vous de ce nouveau label ?
Laisser un commentaire
Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *