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Radioactivité :

Dans la nature, certains noyaux atomiques instables, appelés radioisotopes ou radionucléides, peuvent se désintégrer et libérer des particules comme les neutrons, les noyaux d’hélium ou des électrons

Ce phénomène dégage également de l’énergie cinétique et des photons. L’ensemble de cette désintégration et des rayonnements forme la radioactivité, une propriété découverte en 1896 par Henri Becquerel

L’Homme reçoit en un an des quantités de radiations plus ou moins négligeables, dont 65 % proviennent des rayons cosmiques et des rayonnements naturels en thorium et en uranium. La radioactivité a de nombreuses applications dans l’industrie navale, l’énergie, la chimie et la médecine, entre autres.

 

Radioprotection :

À faible dose, les rayonnements ionisants des radionucléides affectent très peu l’organisme humain. Néanmoins, à partir d’un certain seuil, ces particules de matière constituent un réel danger pour la santé, rendant alors nécessaire la mise en place de dispositifs et d’actions visant à limiter l’exposition. 

Ces mesures de prévention et de protection entrent dans le cadre de la radioprotection. La protection contre ces rayonnements couvre trois axes majeurs : l’évitement (l’exposition aux rayonnements ionisants est choisie en dernier recours, en l’absence d’autre alternative viable), la réduction de l’exposition (externe et interne) et la fixation de plafonds annuels de radiations.

 

Refroidissement par une source naturelle :

Dans une construction à usage d’habitation, les équipements thermodynamiques, comme le climatiseur, jouent un rôle crucial dans la gestion de la température intérieure. Ces équipements consomment une quantité d’énergie électrique souvent élevée. 

Le refroidissement par une source naturelle, un système qui fait abstraction de ces dispositifs, s’impose dès lors comme une alternative plus intéressante. 

Cette installation très peu énergivore repose sur un système d’élimination de la chaleur par la circulation de l’air ou de l’eau, deux fluides reconnus pour leur bonne conductivité thermique. Un mécanisme de refroidissement par une source naturelle peut être à cycle ouvert ou à recirculation.

 

Rotor :

Le mot « rotor » a la même racine que « rotation » et s’emploie dans plusieurs domaines, notamment en science, en météorologie, en aéronautique et en mécanique. Ce terme désigne toujours l’élément tournant d’une machine, souvent en opposition à une partie fixe appelée stator. 

En électrotechnique, le rotor constitue l’une des composantes essentielles d’une machine ou d’un générateur électrique. Dans cette configuration, le rotor, par ses mouvements circulaires, produit un champ inducteur (l’induit) que le stator se charge de convertir en électricité. Les éoliennes et les barrages hydroélectriques utilisent ce même principe pour générer de l’énergie. Le rotor peut être un aimant permanent ou un électroaimant.

Réseau électrique :

Le réseau électrique est constitué par l’ensemble des infrastructures de production, de transport et de distribution de l’énergie électrique. 

Il se décompose en plusieurs éléments, selon les niveaux de tension acheminée par les lignes électriques. On y distingue les lignes à très haute tension (THT), les parties à haute ou moyenne tension (HTA) et les lignes basse tension (BT). 

Un réseau électrique arbore une structure variable selon la zone de desserte et les exigences d’exploitation. La structure arborescente compose exclusivement le réseau de distribution. La structure bouclée, en revanche, constitue le réseau de répartition. Pour les lignes à très haute tension, le gestionnaire fait appel à une structure maillée.

 

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